L’élevage pastoral, une ressource indispensable
Le nomadisme consiste, pour un peuple, à se déplacer pour vivre. Les Mongols, comme la plupart des grands peuples nomades, pratiquent l’élevage pastoral. Ils s’entourent de cinq types d’animaux : le bétail (vaches et yaks), les chameaux, les chevaux, les chèvres et les moutons. Viande pour se nourrir, laine pour se couvrir, chevaux et chameaux pour se déplacer… Tout ce que peut fournir l’animal est utilisé, jusqu’aux petits os pour faire des instruments de musique ! Aujourd’hui encore, l’élevage représente une part importante de l’économie locale. Ce n’est pas un hasard si la Constitution mongole précise que « le bétail est une richesse de la nation et doit être protégée par le gouvernement ».
Des déplacements rythmés par les saisons
On compte actuellement près d’un million de nomades à travers les steppes mongoles : ces familles représentent près d’un tiers de la population mongole totale. Elles se déplacent quatre fois par an, à chaque saison. Du début de l’hiver à la fin du printemps, les bêtes restent en général au même endroit pour reprendre leurs forces ; à partir de l’été et jusqu’à l’automne, les familles reprennent la route à la recherche de végétation fraîche pour engraisser leurs bêtes.

Cette organisation ancestrale doit aujourd’hui faire face à plusieurs menaces : elle se trouve bouleversée par le réchauffement climatique qui modifie les températures et le calendrier des précipitations. Et, à l’instar de certains endroits urbains et miniers, l’idée de privatiser les pâturages a pu être évoquée… Mais aussi vite retirée ! La terre mongole appartient à tous et, pour l’instant, pas question de revenir là-dessus.
Un mode de vie ancestral compatible avec la “modernité” ?
Certaines familles équipent leur yourte d’un panneau solaire afin d’avoir accès à l’électricité et d’être davantage connectées au reste du monde. Dans cette même optique, elles sont très attachées à la scolarisation de leurs enfants. La nouvelle génération est partagée entre fierté de perpétuer le nomadisme et l’activité d’éleveur ; et désir, pour certains, de s’émanciper de ce mode de vie et de rejoindre les villes pour y étudier et travailler.


Marion a été bénévole pour la fédération Grandira (Grandir Ailleurs, Grandir Aventure et Grandes Latitudes) en tant que chargée de communication en 2019. Elle aime raconter ses voyages, de la Patagonie à Madagascar.
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